Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Bouteflika revient cette semaine, et alors ? (source LeMatin DZ)

Publié par The Algerian Speaker sur 10 Juillet 2013, 12:39pm

Catégories : #Charika Gadra (hacha enaâma)

Les spéculations reprennent de plus belle sur le retour du patient Abdelaziz Bouteflika en Algérie.

Depuis vendredi, on allume des contrefeux, on ergote dans la presse nationale et française : Bouteflika va rejoindre l'Algérie dans les heures qui viennent. Promis juré. Il sera là, nous avait-on appris. On consulte même quelques gorges profondes, toujours anonymes, des sources sûres sans identité pour nous "confier" que Bouteflika va passer le ramadan au pays. Nous voilà rassuré. Que s'est-il passé pour que le patient Bouteflika ne donne pas signe de retour ? Pourquoi cette cacophonie ?

Tout a démarré le 5 juillet, fête de l'indépendance. Des voix commençaient à s'interroger sur ce président toujours en convalescence dans un hôpital militaire de l'ancien colonisateur. Ce qui fait désordre. Alors on sort les grands moyens. On laisse fonctionner la machine de la rumeur en activant quelques journaux réputés pour leur proximité avec le clan au pouvoir. Cinq jours durant, tout le monde est mené en bateau. Pourtant, l'enjeu est désormais ailleurs. Dans le destin de tout un pays plongé dans le coma.

Que le président reviennne en Algérie, grand bien lui fasse. Mais diable ! pourquoi les rumeurs ? Pourquoi tous ces silences ? jusqu'à quand on va ainsi jouer le destin de toute une nation pour les bons soins d'un seul homme ? Pourtant Abdelmalek Sellal qui n'est pas médecin de Bouteflika avait promis lors d'un colloque sur la communation que le gouvernement allait faire des efforts. Il avait même glissé un mea culpa à mi-voix. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et les bonnes vieilles ficelles du pouvoir ont repris. C'est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui les croient, dit-on.

En Algérie, pourtant les Algériens pensent plus au ramadan qu'à ce président qui les a habitués aux absences prolongées. Le citoyen lambda a d'autres soucis. Le ramadan qui commence avec ses prix qui prennent le ciel, ses tracas quotidiens comme les coupures de courant (là un autre ministre a promis qu'il n'y aura pas de délestage comme en 2012). Mais pas au président. Il reste les irréductibles soutiens, qui l'avaient attendu pour la finale de la coupe d'Algérie et la fête de l'indépendance. Ils scruteront les prières surérogatoires pour l'appercevoir, sinon ils prendront leur patience jusqu'au 27 e jour du ramadan. Patience alors.

Pour les autres, tous ceux qui ont tourné le dos au pouvoir et désespéré de ses lendemains qui chantent, le retour de Bouteflika est anecdotique. 

Depuis vendredi, on allume des contrefeux, on ergote dans la presse nationale et française : Bouteflika va rejoindre l'Algérie dans les heures qui viennent. Promis juré. Il sera là, nous avait-on appris. On consulte même quelques gorges profondes, toujours anonymes, des sources sûres sans identité pour nous "confier" que Bouteflika va passer le ramadan au pays. Nous voilà rassuré. Que s'est-il passé pour que le patient Bouteflika ne donne pas signe de retour ? Pourquoi cette cacophonie ?

Tout a démarré le 5 juillet, fête de l'indépendance. Des voix commençaient à s'interroger sur ce président toujours en convalescence dans un hôpital militaire de l'ancien colonisateur. Ce qui fait désordre. Alors on sort les grands moyens. On laisse fonctionner la machine de la rumeur en activant quelques journaux réputés pour leur proximité avec le clan au pouvoir. Cinq jours durant, tout le monde est mené en bateau. Pourtant, l'enjeu est désormais ailleurs. Dans le destin de tout un pays plongé dans le coma.

Que le président reviennne en Algérie, grand bien lui fasse. Mais diable ! pourquoi les rumeurs ? Pourquoi tous ces silences ? jusqu'à quand on va ainsi jouer le destin de toute une nation pour les bons soins d'un seul homme ? Pourtant Abdelmalek Sellal qui n'est pas médecin de Bouteflika avait promis lors d'un colloque sur la communation que le gouvernement allait faire des efforts. Il avait même glissé un mea culpa à mi-voix. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et les bonnes vieilles ficelles du pouvoir ont repris. C'est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui les croient, dit-on.

En Algérie, pourtant les Algériens pensent plus au ramadan qu'à ce président qui les a habitués aux absences prolongées. Le citoyen lambda a d'autres soucis. Le ramadan qui commence avec ses prix qui prennent le ciel, ses tracas quotidiens comme les coupures de courant (là un autre ministre a promis qu'il n'y aura pas de délestage comme en 2012). Mais pas au président. Il reste les irréductibles soutiens, qui l'avaient attendu pour la finale de la coupe d'Algérie et la fête de l'indépendance. Ils scruteront les prières surérogatoires pour l'appercevoir, sinon ils prendront leur patience jusqu'au 27 e jour du ramadan. Patience alors.

Pour les autres, tous ceux qui ont tourné le dos au pouvoir et désespéré de ses lendemains qui chantent, le retour de Bouteflika est anecdotique. 

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